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purement et simplement, les regardant comme autant de points accordés et convenus.

Aussi, ne cherchent-ils jamais les causes ni de la pesanteur[1], ni du mouvement de rotation des corps célestes, ni de la chaleur, ni du froid, ni de la lumière, ni de la dureté, ni de la mollesse, ni de la ténuité, ni de la densité, ni de la liquidité, ni de la solidité, ni de la nature du corps animé ou inanimé, ni de celle des parties similaires ou dissimilaires, ni enfin de celle du corps organisé ou non organisé, etc. Ces différences physiques, ils ne sont nullement curieux de les expliquer ; mais ils les admettent comme autant de vérités évidentes et généralement reçues, se contentant de disputer et de porter un jugement sur ces autres phénomènes qui sont moins fréquens et moins familiers[2].

  1. C’est un reproche qu’on ne peut faire au grand Newton.
  2. Pour trouver une explication, il faut la cher-