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comme d’autant de garans de l’utilité de leurs découvertes ultérieures.

Les réponses détaillées que nous ferons sur ces différens points, suffiront sans doute pour garantir les hommes de cette sorte de prévention qui pourroit naître de la fausse idée qu’on se seroit faite de notre dessein. Et cette partie que nous qualifions de préparatoire, pourra passer pour complètement traitée, quand nous aurons prévenu toutes les objections qui pourroient venir ou de la religion, ou de la prudence des praticiens, et de sa compagne, la défiance, la circonspection, ou de toute autre semblable source. Cependant, afin qu’il ne manque rien à cette partie, il reste à ôter, autant qu’il est possible, cette inertie et cette espèce d’engourdissement occasionné dans certains esprits par ce que notre dessein peut avoir d’étrange. Or, cette mauvaise disposition de l’esprit ne peut être détruite que par l’indication de ses causes ; car ici, comme par-tout ailleurs, la connoissance des