Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu/244

Cette page n’a pas encore été corrigée

rismes qu’a publiés Salomon ; prince dont l’écriture a dit : qu’il eût un esprit comparable au sable de la mer ; car de même que le sable de la mer environne toutes les côtes de l’univers, de même aussi la sagesse de Salomon embrassoit tout, les choses divines, aussi bien que les choses humaines. Or, dans ces aphorismes, outre certains préceptes qui tiennent davantage de la théologie, vous trouverez un assez bon nombre de préceptes et d’avis moraux, fort utiles ; préceptes qui jaillissent des profondeurs de la sagesse, et de là vont se répandant sur le champ immense de la variété. Or, comme nous rangeons parmi les choses à suppléer cette doctrine qui envisage les occasions éparses, et qui a pour objet la première partie de la science des affaires, nous nous y arrêterons un peu, suivant notre coutume, et nous en proposerons un exemple tiré des aphorismes ou paraboles de Salomon. Nous ne pensons pas qu’on doive nous faire un sujet de reproche de cette liberté que