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point mal-à-propos, et aient trait au sujet. Certes, Cicéron, dans ce magnifique plaidoyer pour Marcellus, ne fait : autre chose que tracer un tableau peint avec un talent admirable, dont le sujet est l’éloge de César ; harangue qu’il ne laissa pas de prononcer devant lui : et c’est ainsi que Pline second en usa également à l’égard de Trajan. Revenons donc à notre sujet.

De plus, une matière qui se rapporte certainement à cette partie des devoirs respectifs de chaque vocation et de chaque profession, c’est cette autre doctrine qui est opposée à la première, et qui en est comme le pendant ; je veux dire celle qui a pour objet leurs fraudes, leurs rubriques, leurs impostures, leurs vices en un mot ; car les dépravations et les vices sont opposés aux devoirs et aux vertus. Ce n’est pas que ce sujet dont nous parlons, on l’ait omis dans une infinité d’écrits et de traités ; mais si l’on en parle, ce n’est qu’en passant et en faisant de petites excursions, pour faire