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DE LA DIGNITÉ ET ACCROIS.

étrangers, tout étoit plein de paraboles et de similitudes : autrement que fût-il arrivé ? qu’on n’eût pas remarqué ces nouvelles propositions, et qu’on n’y eût pas fait l’attention qu’elles méritoient ou qu’on les eût rejetées comme autant de paradoxes. En effet, c’est une sorte de règle dans la traditive, que toute science qui ne s’ajuste pas aux idées qui la précédent dans les esprits, doit emprunter le secours des similitudes et des comparaisons.

Voilà donc ce que nous avions à dire sur les divers genres de méthodes, je veux dire, sur ceux que d’autres jusqu’ici n’avoient pas indiqués. Car pour ce qui est de ces autres méthodes, l’analytique, la systatique, la diéritique, ainsi que des méthodes cryptiques, homériques et d’autres semblables, elles ont été heureusement imaginées et appliquées, et je ne vois aucune raison pour nous y arrêter.

Voilà donc les divers genres de méthode. Quant à ses parties elles se réduisent à deux ; savoir : celle qui regarde