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stances produisent aussi un certain degré d’expansion dans les parties. Les substances qui bouchent les pores, retiennent la vertu des unes et des autres, la fixent quelque temps dans les parties, et empêchent la perspiration, qui a des effets opposés à ce but de l’amollissement, attendu qu’elle dépouille le corps de son humidité. C’est donc à l’aide de ces trois espèces de moyens, mais plutôt en les disposant et les faisant se succéder dans un certain ordre, qu’en les mêlant ensemble, qu’on peut enfin arriver au but. Au reste, nous avertissons à ce sujet, que le but de cet amollissement n’est pas de nourrir les parties par dehors, mais seulement de les rendre plus habiles à la nutrition ; car plus un corps est aride, moins il a d’activité pour assimiler. Mais en voilà assez sur la prolongation de la vie, qui est la troisième partie de la médecine, et que nous y avons nouvellement agrégée.

Passons à la cosmétique. Elle a des parties utiles dans la vie ordinaire et d’autres parties qui ne conviennent qu’à