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DES SCIENCES, L. IV. CH. I.

substances à l’extérieur. Le renouvellement de ce qui commence à vieillir, s’opère de deux manières, ou en amollissant toute l’habitude du corps, ce qui est l’effet propre des émolliens, soit bains, soit emplâtres, soit onctions ; toutes choses qui doivent être de nature à répercuter à l’intérieur, non à tirer au dehors : ou en évacuant le vieux suc, et y substituant un suc nouveau ; but auquel on parvient, en employant et réitérant à propos les purgations, les saignées et les diètes atténuantes ; en général, tout ce qui peut remettre le corps dans sa fleur. Voilà ce que nous avions à dire sur les indications.

Quant aux préceptes, quoiqu’on en puisse déduire un grand nombre des indications mêmes, nous ne laisserons pas d’en joindre à ceux-là, trois qu’on peut regarder comme les principaux. Le premier est que cette prolongation de la vie, il faut l’attendre plutôt de certaines observances, ou diètes réitérées, et placées à des intervalles réglés, que de tel ou