Page:Bacon - Œuvres, tome 2.djvu/190

Cette page n’a pas encore été corrigée

cette atrophie qui constitue la vieillesse, et qui n’est point l’effet des maladies. Il en est d’autres qui servent à prolonger la vie, à éloigner l’atrophie de la vieillesse, et dont cependant on ne peut faire usage, sans risques pour sa santé ; en-sorte que si l’on s’en sert dans cette vue, il faut en même temps parer aux inconvéniens qui peuvent résulter de l’usage qu’on en fait. Voilà les avertissemens que nous avions à donner.

Quant à ce qui regarde les indications, telle est l’esquisse[1] de cet art que nous embrassons par notre pensée ; les choses se conservent et durent de deux manières, ou dans leur identité, ou par réparation. Dans leur identité, comme la

  1. Comme le caractère le plus frappant de cette esquisse est la précision, nous nous permettrons de forger deux ou trois mots absolument nécessaires pour conserver ce caractère, pour éviter les périphrases, et pouvoir rendre l’original presque mot pour mot. Mais cette liberté, nous la prendrons rarement, et ces mots nous ne les emploierons qu’ici.