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maladies des reins ; l’exercice de l’arc, pour celles du poumon ; la promenade, soit à pied, soit celle où l’on se fait porter, pour la foiblesse d’estomac ; et d’autres exercices, pour d’autres maladies mais cette partie qui traite de la conservation de la santé, ayant été traitée en son entier, il n’entre pas dans notre plan d’en noter en détail, les moindres défauts.

Quant à ce qui regarde la guérison des maladies, c’est la partie de la médecine dont on s’est le plus laborieusement occupé mais avec assez peu de fruit. Elle renferme la doctrine sur ces maladies auxquelles le corps humain est le plus sujet, en y joignant leurs causes, leurs symptômes et leurs remèdes. Il est, dans ce second office de la médecine bien des choses à suppléer. Je n’en indiquerai qu’un petit nombre des plus remarquables, et ce sera assez d’une simple énumération sans nous astreindre à aucun ordre ou à aucune méthode marquée.

La première omission, c’est de n’avoir