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quoi nous approuvons fort le dessein de Valère Maxime et de Pline, mais en regrettant toutefois l’exactitude et le jugement qui leur a manqué.

Quant à la doctrine de l’alliance et du lien commun de l’âme et du corps, elle peut se diviser en deux parties car, de même qu’entre des confédérés il existe une communication réciproque de leurs moyens, et des offices mutuels, de même aussi cette alliance du corps et de l’âme comprend deux points, lesquels consistent à faire voir comment ces deux choses, l’âme et le corps, se découvrent réciproquement, et comment elles agissent l’une sur l’autre ; savoir, par la connoissance ou l’indication, et par l’impression : la première, où il s’agit de montrer comment on peut connoître l’âme par les dispositions du corps, et les dispositions du corps d’après les dispositions accidentelles de l’âme ; cette partie a enfanté deux arts, qui tous deux ont pour objet les prédictions. L’une a été honorée des recherches d’Aristote ; l’autre