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teur de logique, et non de théologie, qu’il a embrassé les causes finales. Quand nous parlons ainsi, ce n’est pas que les causes finales nous paroissent n’avoir aucune réalité, et ne mériter aucunement nos recherches dans les spéculations métaphysiques ; mais c’est que dans ces excursions et ces irruptions continuelles que font les causes finales dans les possessions des causes physiques, elles ravagent et bouleversent tout dans ce département ; autrement ce seroit se tromper lourdement que d’imaginer que les causes finales, une fois bien circonscrites dans leurs limites, puissent combattre et lutter contre les causes physi-

    mêmes en partant de Dieu, il est clair que ce que nous appelions Dieu, est précisément ce qu’ils appellent la nature ; qu’il ne s’agit entre eux et nous que d’un nom ; et que c’est ici une pure dispute de mots. Or, Aristote et ses sectateurs supposent en effet ce que nous venons de dire, lorsqu’ils prétendent que la nature ne fait rien en vain : qu’elle choisit toujours les moyens les plus simples, etc. concluez.