Page:Bacon - Œuvres, tome 15.djvu/278

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
273
OU EXPLIC. DES FABLES.

ici, que, suivant l’ordre naturel de notre exposé, nous devons parler actuelment de cette troisième secte de philosophes qui soutenoient l’hypothèse de la pluralité de principes ; secte qui, à la première vue, paroît appuyer ses assertions sur de plus solides fondemens que toutes les autres, mais qui ne laisse pas d’avoir plus de préjugés, et de hazarder un plus grand nombre de suppositions. Ainsi, après avoir examiné ces hypothèses prises en général, nous allons les discuter une à une.

Nous avons dit qu’une partie de ces systématiques, qui admettoient plusieurs principes, prétendoit que leur nombre étoit infini. Cependant, nous n’examinerons point ici ce sentiment ; les considérations sur l’infini se rapportant à la fable du ciel. Mais quelques-uns des anciens philosophes, entre autres Parmé-


    de la forme précédente : le tout périt, mais ses parties, ou ses principes constitutifs, ne périssent point.