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c’est celle d’un homme qui, à l’aide de certains signes ou indices trompeurs, réussit à paroître tout autre qu’il n’est réellement. Le troisième degré est celui de la dissimulation positive ou affirmative, et propre à celui qui feint expressément, et se dit formellement tout autre qu’il n’est : c’est la feinte ou l’artifice proprement dit.

Quant au premier de ces trois degrés, c’est la vertu d’un confesseur ; et le fait est, qu’un homme discret entend bien des confessions ; car personne n’est tenté de s’ouvrir à un bavard et à un indiscret ; mais on recherche un homme dont la discrétion est connue, pour s’ouvrir à lui. Comme la confession, proprement dite, n’est pas seulement une confidence dont on veuille tirer quelque utilité, mais de plus un soulagement pour un homme qui a besoin de décharger sa conscience, de même un homme secret, et connu pour tel, apprend une infinité de choses qu’on lui dit plutôt pour se débarrasser du fardeau de