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tre ; inégalité qu’on peut attribuer à la présence du soleil dans l’une, et à son absence dans l’autre. Quant aux vents d’est et d’ouest, comme le soleil agit également sur les parties orientales et sur les parties occidentales, l’action de cet astre ne doit occasionner entre elles aucune différence sensible, par rapport aux vents, et il doit avoir peu d’influence sur ceux qui soufflent de ces deux rhumbs.

12. Le vent de sud, venant de la mer, est très salubre ; mais, lorsqu’il vient d’un continent, alors c’est un principe fécond de maladies ; au contraire, le vent de nord, soufflant de la partie où se trouve la mer, est regardé comme insalubre. Le premier de ces deux vents est aussi favorable aux grains, aux arbres fruitiers et, en général, aux productions de la terre, qu’il préserve de la rouille et de beaucoup d’autres maladies.

13. Lorsque le vent de sud a peu de force, il rassemble peu de nuages et quelquefois même il est accompagné d’un