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vents, ne sont ni assez variées, ni assez exactes ; ainsi nous aurons l’attention d’y faire un choix, en n’adoptant que ce que nous y trouverons de plus certain, et rejetant celles qui auront moins de poids, afin que le vent même les emporte.

1. Le vent de sud est naturellement pluvieux, et le vent de nord amène le beau temps : le premier rassemble et nourrit même les nuages ; le dernier les écarte les uns des autres, les raréfie et les dissipe. Aussi les poëtes, dans leurs fables et leurs allégories sur le déluge, ont-ils feint qu’alors Borée fut étroitement emprisonné, et Notus (le vent de midi) expédié avec les pouvoirs les plus amples.

2. Zéphyre, ou le vent d’ouest, étoit jadis regardé, dans nos contrées, comme le vent propre à l’âge d’or ; vent qui régnoit avec un printemps perpétuel, caressant, pour ainsi dire, les fleurs, et les fécondant par sa douce haleine.

3. L’école de Paracelse, qui cher-