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là des mers. Ces vents, dis-je, n’ont rien de commun avec ceux dont nous parlons dans cet article ; car leur retour n’est rien moins que périodique ; ces oiseaux, attendant ordinairement que ces vents commencent à souffler et en profitant également, soit qu’ils soufflent plutôt ou plus tard. Il arrive même quelquefois que ces vents, après avoir soufflé pendant quelque temps, venant à tomber, ou faisant place à d’autres vents, les oiseaux de passage ne peuvent plus se soutenir et se noient dans la mer, quelquefois même tombent sur les vaisseaux.

14. On ne connoît aucun vent périodique qui revienne précisément au même jour et à la même heure, comme le flux et le reflux de la mer. Quelques auteurs néanmoins sont assez hardis pour désigner le jour même où, selon eux, ce retour doit avoir lieu ; mais c’est plutôt d’après des conjectures très hazardées et des suppositions gratuites, que d’après des observations directes, positives et bien constatées.