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égaux, par rapport à leur durée, ne laissent pas de différer beaucoup par leur température), pourroit affoiblir et faire disparoitre ce mouvement naturel de l’air, lequel par lui-même est déjà extrêmement foible.

7. Si l’air participe en effet du mouvement général de la sphère céleste, il s’ensuit que non-seulement le vent d’est concourt avec le mouvement naturel et général de l’air, et que le vent d’ouest est opposé à ce mouvement ; mais encore que le vent de nord doit souffler comme d’en haut, et le vent de sud comme d’en bas : du moins, dans notre hémisphère, où le pôle antarctique est abaissé sous l’horizon, et le pôle arctique élevé au dessus ; c’est une observation que les anciens avoient faite aussi, mais d’une manière obscure, et comme en hésitant : quoi qu’il en soit, elle est parfaitement d’accord avec les observations des modernes ; car cette brise qu’on peut, avec quelque probabilité, regarder comme un effet du mouve-