Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/499

Cette page n’a pas encore été corrigée

voir leur être utiles. Nous leur prédisons (predictions toutefois qui n’ont pour base que des indications purement physiques) ; nous leur annonçons, dis-je, les événemens et les phénomènes qui peuvent les intéresser, tels que maladies épidémiques, pestes, multiplication excessive des insectes nuisibles, famines, tempêtes, ouragans, tremblemens de terre, vastes et longues inondations, comètes ; la température qui sera dominante dans l’année commune : et une infinité d’autres choses de cette nature. Et nous prescrivons aux habitans de ces villes les mesures à prendre, soit pour prévenir ces fléaux, soit pour remédier à leurs funestes effets. »

Lorsque le personnage qui m’adressoit ce discours, eut cessé de parler, il se leva ; je me mis à genoux, comme on m’avoit averti de le faire ; et imposant sa main sur ma tête, il me dit, d’un ton tout à la fois affectueux et solennel : « que le souverain auteur de toute sagesse daigne bénir et ta personne et cette relation que