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tronomie, de la métallurgie, de l’art de faire le verre, de l’art de nourrir et élever les vers à soie, et d’employer leur fil précieux ; de celui de faire le vin ; de l’agriculture ; sur-tout de l’art de cultiver le bled, et de faire le pain ; celles des inventeurs de tous ces arts qui ont pour objet les métaux, le verre, la soie, le vin, le pain, le sucre, etc. Or, cet honneur, cet hommage perpétuel que nous leur rendons, ce n’est point au hazard, mais d’après des traditions plus certaines et plus authentiques que les vôtres. Dans cette même galerie, on voit aussi les statues de nos propres inventeurs les plus distingués. Mais comme vous n’avez pas encore vu ces inventions, je crois devoir vous épargner de longues et fastidieuses descriptions, qui ne suffisent pas pour vous en donner une juste idée. Quoi qu’il en soit, lorsque quelqu’un parmi nous invente quelque chose de vraiment utile, nous lui érigeons peu de temps après une statue, et nous lui assignons une pension assez forte. De ces