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fumigations, aux parfums, aux odeurs de toute espèce ; expériences auxquelles nous en joignons d’autres sur les saveurs. Nous connoissons des procédés pour renforcer les odeurs, et, ce qui pourra vous paroître étrange, pour les multiplier. Nous tirons des odeurs de toute espèce de corps bien différens de ceux d’où elles s’exhalent naturellement. Nous imitons, par le moyen de l’art, certaines saveurs naturelles, au point de tromper le goût le plus fin. Dans cette même maison est une partie destinée à faire des confitures, des sucreries, des douceurs, soit sèches, soit liquides ; endroit où l’on fait aussi différentes sortes de vins, de laitages, de bouillons, de sausses, de salades, etc. beaucoup plus agréables au goût, que tout ce que vous avez en ce genre.

Dans une autre partie de nos maisons, consacrée à la méchanique, on trouve des machines et des instrumens destinés à produire des mouvemens de toute espèce. Nous en produisons de beaucoup plus vifs et de beaucoup plus rapides