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pèce. Au fond de quelques-uns, nous déposons certains corps naturels qui restent ainsi plongés pendant plusieurs années ; l’expérience nous ayant appris qu’on n’obtient pas les mêmes effets en tenant des corps au fond de l’eau, qu’en les tenant enfouis dans la terre même ou plongés dans l’air souterrain ; à quoi il faut ajouter d’autres lacs ou étangs, dont l’eau devient douce en se filtrant ; et d’autres encore dont l’eau, naturellement douce, devient salée, par le moyen de l’art. Sur certains rochers, dont les uns environnés d’eau, et les autres sur le rivage, nous faisons les opérations qui exigent le concours de l’air et des vapeurs de la mer. Nous avons encore des courans et des chutes d’eau avec leurs coursiers, qui nous servent à produire plusieurs espèces de mouvemens violens, ainsi que des machines mises en mouvement par le vent, ou destinées à renforcer son action, et qui nous servent aussi à produire des mouvemens de différente espèce.