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certifie à tous les habitans de l’heureuse contrée au rivage de laquelle : abordera ce sacré dépot, que, dans ce jour-là même, le salut lui parviendra ; que ce livre et la loi qu’il manifeste, sera pour eux une source intarissable de paix et de volontés saintes ; c’est un don de Dieu le père et de Jésus-Christ son fils[1].

» Ce livre et cette lettre donnèrent lieu à un miracle non moins grand que le premier, et tout semblable à celui qui s’opéra lorsque les apôtres prêchant l’évangile pour la première fois à tant de nations diverses, furent également intelligibles pour toutes[2] ;

  1. Le texte anglois dit : de mylord Jesus ; expression toutefois qui doit d’autant moins nous étonner, que les Bas-Bretons et leurs prédicateurs disent : monsieur Dieu, madame la sainte Vierge, etc.
  2. Ceux d’entre nos lecteurs qui, à la première vue, seront choqués de ce jargon mystique, de ces coups de baguette et de ces prestiges assez semblables à ceux que, durant tant d’années,