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amenant des légions innombrables de sauterelles, en multipliant excessivement les chenilles, ou en occasionnant des rosées destructives ?

30. Comment ils peuvent purifier ou infecter l’air, être un principe de peste, occasionner des maladies ; enfin, affecter les animaux d’une infinité de manières ?

31. Comment ils influent sur la transmission des espèces que nous qualifions d’immatérielles, telles que les sons, les rayons lumineux, etc. ?

Une autre recherche non moins nécessaire, c’est celle qui a pour objet les pronostics qu’on peut faire relativement aux vents ; non-seulement à cause de l’utilité immédiate qu’on peut tirer de ces prédictions, mais aussi parce qu’elles conduisent ensuite à la découverte des causes. Car les indications d’où se tirent ces pronostics, montrent, avant que les choses mêmes se soient effectuées et réalisées, la manière dont elles se préparent ; et avant qu’elles soient devenues