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incorporées ensemble, que le tout, en un mot, tendant à occuper un plus grand espace, L’air se met ainsi en mouvement.

5. Quand cet autre principe de mouvement concourt avec la surabondance de l’air, occasionnée par l’addition de l’air nouvellement formé, ce n’est qu’une cause accessoire, accidentelle, dont l’effet est tout au plus d’augmenter et de renforcer le vent originel, qui est l’effet de la cause principale. Aussi les vents les plus forts et les plus impétueux sont-ils rarement l’effet de cette simple surabondance de l’air, et sont-ils presque toujours produits par plusieurs causes combinées.

6. Les causes accidentelles qui peuvent concourir avec la surabondance de l’air, se réduisent aux quatre suivantes.

1°. Les substances aériformes qui transpirent de l’intérieur du globe.

2°. L’air ou les vapeurs précipitées de la région moyenne de l’atmosphère.

3°. La dissolution d’un nuage déjà formé.