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Le grand mât et le mât de misaine portent chacun trois voiles, les unes au dessus des autres ; nous les distinguerons par les noms suivans : voile inférieure, voile du milieu, voile supérieure (au grand mât sont la grande voile, le grand hunier et le grand perroquet ; au mât de misaine, la misaine, le petit hunier et le petit perroquet) les autres mâts n’ont que deux voiles chacun, ayant de moins la voile supérieure[1].

6. Ces voiles sont étendues transversalement sur leurs mâts respectifs, et s’élèvent presque jusqu’à la partie supérieure de ces mâts. Elles sont fixées, par

    mais alors on seroit obligé de serrer ou du moins de carguer plusieurs voiles de derrière.

  1. Les plus petits vaisseaux français, même les vaisseaux marchands du port de 300 tonneaux, ont au mât d’artimon une troisième voile appelée la perruche ; et les vaisseaux de moyenne grandeur, sur-tout ceux de la marine angloise, ont, au dessus des perroquets, de petites voiles quarrées, appelées perroquets volans, ou cacatois, comme nous le disions dans la note précédente.