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tour du point fixe où étoit attaché le fil auquel elle étoit suspendue ; l’eau fournissant alors une grande quantité de vapeurs aqueuses, et la chaleur, excitée par les charbons, ayant assez d’intensité pour raréfier les vapeurs au degré convenable.

3. Ainsi la vraie cause qui excite dans l’air ce mouvement, d’où résultent les vents, est sensible ; ce mouvement vient de ce que l’atmosphère étant surchargée par l’addition du nouvel air (provenant des vapeurs raréfiées et converties en ce fluide) à l’air préexistant, le tout qui ne peut plus être contenu dans l’espace qu’occupoit ce dernier, avant cette addition, tend à en occuper un plus grand ; ce qu’il ne peut faire, sans pousser l’air contigu et le mettre en mouvement. Actuellement considérons la direction de ce mouvement et les changemens de cette direction.

4. La direction du mouvement progressif des vents dépend de la direction de leurs foyers (du lieu où se trouve