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ber tout-à-fait dans cinq espèces de cas différens.

1°. Lorsque l’air d’abord chargé de vapeurs humides (aqueuses) qui l’agitent, s’en trouve débarrassé ; ces particules aqueuses se rapprochant alors les unes des autres, et se réunissant en gouttes sensibles, forment de la pluie.

2°. Lorsque les vapeurs divisées et atténuées s’incorporent parfaitement avec l’air, et demeurent en repos avec ce fluide.

3°. Lorsque les vapeurs de ce genre étant sublimées, s’élèvent assez haut pour ne plus troubler le repos de la partie inférieure de l’atmosphère ; ce qui dure jusqu’à ce que ces vapeurs repoussées par le froid qui règne dans la région moyenne de l’air, en soient précipitées, ou jusqu’à ce qu’elles puissent pénétrer dans cette région.

4°. Lorsque les vapeurs, en se réunissant et formant des nuages, que des vents régnant dans une région plus élevée, transportent ensuite dans d’autres