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grande force, et qui, agissant dans un espace notable, font pirouetter tous les corps qu’ils peuvent saisir, puis les élèvent dans les airs, sont des phénomènes assez rares ; mais ces petits tourbillons, où le vent semble jouer avec les plumes, les pailles ou autres corps légers, sont assez fréquens.

4. Tous les grains, les tourbillons et les typhons d’une grande violence ont plus que toute autre espèce de vent, un mouvement manifeste de haut en bas ; ils semblent être lancés de la région supérieure, se précipiter comme des torrens, couler dans une sorte de canal, et être ensuite répercutés par la surface de la terre.

5. On voit quelquefois dans les prairies des meules de foin élevées dans les airs par un vent violent, et y formant alors une sorte de pavillon. C’est ce qui arrive aussi quelquefois dans les champs aux gerbes de bled, aux tiges et aux cosses de pois, de fèves, etc. souvent aussi des linges qu’on a étendus pour les