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ne m’appartient plus ; il appartient tout entier aux personnes qui, ayant acquis les premiers volumes de cette traduction, ont le droit de m’en demander la suite ; et je n’aurois droit de m’interrompre, pour ferrailler avec ceux qui voudroient absolument faire du bruit à mes dépens, que dans le seul cas où ces acquéreurs, et même la pluralité de mes lecteurs, m’auroient enjoint de perdre ainsi ce temps qui est leur propriété.

8°. Si j’ayois été assez heureux pour être de quelque utilité à mes concitoyens, il ne seroit pas fort étonnant que j’eusse déplu à leurs ennemis ; cette disgrâce que j’éprouverois au dehors, sans la sentir où je suis, seroit même une sorte de succès ; et je consentirois à être condamné à Londres, pourvu que je fusse approuvé à Paris ; car les deux ou trois Druides qui n’ont attaqué, relevant d’une puissance qui réside à 300 lieues de moi, ne sont pas mes concitoyens.

Ainsi, non-seulement je ne puis ni ne dois me venger de la critique amère