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dans les observations précédentes, je m’explique : toutes ces observations que nous venons de faire sur les vents qui soufflent dans l’hémisphère boréal, où le pôle de même nom est élevé sur l’horizon, faisons-les aussi sur ceux qui soufflent dans l’hémisphère austral (où c’est le pôle opposé qui est élevé sur l’horizon), et en changeant seulement tous les noms. Car, l’absence et la présence du soleil étant les deux principales causes des vents, les effets de ces deux causes doivent varier à raison du pôle qui se trouve élevé sur l’horizon. Cependant, un fait qui peut passer pour bien constaté, c’est qu’il y a beaucoup plus de mer et, en général, d’eau vers le midi, et beaucoup plus de terres vers le nord ; ce qui doit aussi avoir beaucoup d’influence sur les vents[1].

  1. À quoi l’on peut ajouter que, durant l’été, dans l’hémisphère boréal, le soleil est apogée ; au lieu qu’il est périgée, durant l’été, dans l’hémisphère austral, et par conséquent apogée, du-