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qui prouvent que mon véritable tort a été de croire que j’achevois la pensée du chancelier Bacon ; pensée qu’il achève lui-même dans ce douzième volume, comme on le verra bientôt.

6°. Si je partage mon attention entre une réponse à la critique de M. Deluc, et ma traduction, je suis assuré de faire une mauvaise traduction et une mauvaise réponse. Ainsi, tout le temps que je perdrois à prouver que je n’ai pas mérité cette censure, seroit employé à en mériter de mieux fondées ; et je ferois alors précisément la sottise qui accommoderoit le mieux mon adversaire. Au lieu que, si, après avoir achevé ce qui presse le plus, savoir, ma traduction, je m’occupe de cette réponse qui presse beaucoup moins, elles seront toutes deux un peu moins mauvaises. Je n’ai point le talent de tout faire à la fois ; mais j’ai celui de ne faire qu’une seule chose dans chaque temps, et d’y penser souvent.

7°. Depuis que je suis engagé dans cette entreprise littéraire, mon temps