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séquence ils doivent être aussi plus vivaces ; en sorte que notre sentiment, sur ce sujet, est que, même dans notre espèce (et c’est une observation que nous avons faite sur plusieurs individus), ceux qui ressemblent plus à leur mère qu’à leur père, sont plus vivaces, et qu’il en est de même des sujets provenus d’hommes un peu âgés et d’épouses fort jeunes, en supposant toutefois que les pères soient d’une constitution saine et n’aient aucune des infirmités propres à cet âge.

3°. Tous les corps organisés, dans le temps même où ils se forment, ou peu de temps après leur formation, sont plus affectés par tout ce qui peut leur être utile ou nuisible, que dans tout autre temps ; d’où il suit que, si le fœtus est moins comprimé dans la matrice, ou y trouve une nourriture plus abondante, l’individu qui en provient doit être plus vivace ; deux conditions qui se trouvent réunies, soit dans les oiseaux, dont les fœtus sortent successivement et périodiquement, soit dans les animaux vivi-