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que) : le nitre, ainsi que les substances analogues et subordonnées au nitre ; des affections réglées et des goûts modérés ; le fréquent rafraîchissement opéré à l’aide de substances qui ne passent point par l’estomac ; les boissons qui peuvent imbiber doucement toute la substance du corps et lui donner plus d’onctuosité ; la méthode de donner au sang plus de solidité, en le saupoudrant, pour ainsi dire, de temps en temps de substances qui aient plus de consistance, telles que les perles ou les bois ; des onctions de nature convenable et tendantes à garantir le corps de l’action de l’air extérieur et à y retenir les esprits ; tous les moyens extérieurs et tendant à échauffer le corps dans le temps même de l’assimilation qui a lieu après le sommeil ; l’abstinence de tout ce qui peut occasionner une trop grande inflammation dans les esprits et leur donner une chaleur âcre ; par exemple, l’abstinence de vins et de substances aromatiques, à quoi il faut ajouter l’usage modéré et fait à pro-