Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/472

Cette page n’a pas encore été corrigée

a plutôt fait. Ainsi toute méthode, qui serviroit à alimenter le corps par l’extérieur, seroit infiniment utile, et le seroit d’autant plus qu’aux approches de la vieillesse, toutes les facultés concoctives baissent considérablement et s’affoiblissent de plus en plus : si donc on pouvoit y suppléer par quelque moyen auxiliaire d’alimentation, comme des bains, des onctions, ou même des clystères nutritifs ; tels de ces moyens qui, étant isolés, ne seroient pas suffisans, le deviendroient, étant réunis (avec d’autres du même genre, ou avec les moyens ordinaires).

    tie, celle de les digérer, notre auteur conseille de faire macérer, pendant deux ou trois jours, des chapons ou autres alimens hachés fort menu dans de la bière ou toute autre boisson, et de leur administrer ensuite cette boisson vraiment substantielle ; 3°. on fait infuser différentes substances dans des liqueurs avec lesquelles elles ont de l’analogie et de l’affinité, pour en obtenir des extraits ; le premier sens nous paroit être le véritable.