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ni très disposées s’unir avec ce fluide. Car l’opinion qui suppose que la flamme n’est autre chose qu’un air allumé, est tout-à-fait dénuée de fondement, la flamme et l’air n’étant pas moins hétérogènes que l’huile et l’eau. Mais lorsque, dans l’énoncé de ce principe, nous disions que la substance des esprits vitaux a plus d’affinité avec la flamme, cela signifioit seulement que cette affinité est plus grande dans les esprits vitaux que dans les esprits mortuels, et non que, dans la composition des esprits de la première espèce, il entre plus de flamme que d’air.

Principe VII.
les esprits ont deux genres de tendances ou de dispositions, l’une à se multiplier, l’autre à se porter hors du corps où ils sont renfermés, et à se réunir avec leurs homogènes.
Explication.

Ce principe ne concerne que les esprits mortuels. Le second genre de tendance