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rêtent le mouvement, qu’au défaut de rafraîchissement ; car un animal n’est pas moins suffoqué, lorsqu’il respire un air trop chaud, que lorsque sa respiration est arrêtée. Tel est le cas des individus suffoqués par la vapeur du charbon de bois ou du charbon de pierre ; ou même par les émanations de murs nouvellement blanchis, dans des appartemens clos où l’on fait du feu ; genre de mort qui, au rapport des historiens, fut celui de l’empereur Jovien ; ou encore par des bains secs et excessivement chauds (la chaleur des étuves), moyen que l’empereur Constantin employa pour faire mourir Fausta, son épouse.

15. Le temps qui s’écoule entre deux respirations, est extrêmement court, l’annimal ayant presque aussi-tôt besoin d’expulser l’air fuligineux et vicié par les poumons, pour en reprendre de nouveau ; intervalle de temps qui va tout au plus à un tiers de minute.

16. Les battemens du pouls et les oscillations des artères, en un mot le mouve-