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alimens, selon les différentes saisons, les différens lieux, etc.

2. Le précepte qui nous recommande de n’user que d’alimens et d’assaisonnemens extrêmement simples, est aussi pure simplicité d’esprit, pour ne pas dire sottise ; attendu que des assaisonnemens d’un bon choix sont un genre de préparation qui rend les alimens très salubres, et qui contribue également à la santé et à la prolongation de la vie.

3. Il faut avoir l’attention, lorsqu’on se nourrit de substances très solides et même dures, de faire usage de boissons fortes et généreuses, de relever ces alimens par des assaisonnemens de haut goût, pénétrans, incisifs, etc. Au contraire, lorsque les alimens sont de facile digestion, les boissons doivent aussi être plus foibles ; et les assaisonnemens, tirés de substances douces et onctueuses.

4. Nous avons vu plus haut qu’au premier coup qu’on boit à souper, la liqueur doit être chaude ; nous devons ajouter ici que, pour préparer l’esto-