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paration des pertes continuelles que font ces parties.

2. Nous ne parlerons point ici de la rate, de la vessie, du fiel, des reins, du mésentère, des intestins ou des poumons ; toutes parties qui ne sont que des organes secondaires subordonnés aux précédens, et destinés à aider leurs fonctions. S’il ne s’agissoit que de conserver ou de rétablir la santé, il seroit quelquefois nécessaire de s’occuper spécialement de ces organes secondaires, parce qu’ils sont sujets à certaines maladies qui leur sont propres, maladies qui pourroient, si l’on n’avoit soin de les guérir, se communiquer aux viscères principaux. Mais, lorsqu’on a en vue la prolongation de la vie et ce genre de réparation qui s’opère par voie d’alimentation, et le retard de ce genre de dissolution qui est le simple effet de l’âge et du temps, si les principaux viscères étant en bon état, leurs fonctions respectives s’exécutoient bien, tout le reste iroit, par cela seul, aussi-bien qu’on pourroit le souhaiter.