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nous ne traiterons ce sujet que dans l’article auquel il appartient.

13. Après avoir traité des moyens de donner aux sucs plus de consistance, nous devons parler de ceux qui servent à les rendre oléagineux et onctueux ; moyens plus puissans, et tendant plus directement au grand but que les précédens, parce qu’étant moins compliqués, ils ont aussi moins d’inconvéniens ; car tous ceux qui peuvent donner aux sucs plus de consistance, empêchant, par cela seul, que le corps ne s’approprie la substance alimentaire, empêchent aussi qu’il ne répare complètement ses pertes continuelles ; ce qui les rend à certains égards favorables, et à d’autres égards, contraires à la prolongation de la vie : au lieu que les moyens qui rendent les sucs plus onctueux, sont doublement utiles : savoir, en les rendant tout à la fois moins évaporables et plus réparables.

14. Mais, quand nous disons qu’il faut rendre les sucs du corps oléagineux ou onctueux, nous ne parlons pas d’une