Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/308

Cette page n’a pas encore été corrigée

et lier ensemble leurs parties, afin qu’elles ne soient pas trop fluides et comme écumeuses.

4. Quant aux alimens, ils doivent être de nature à ne pas se dissiper trop aisément ; et telles sont la chair de bœuf, de porc, de cerf, et même celle de chevreau, de cygne, d’oie et de pigeon-ramier ; surtout si ces différentes espèces de chairs sont un peu salées. Il en faut dire autant des poissons salés et secs, à quoi l’on peut ajouter le fromage un peu vieux.

5. Le pain d’aveine, de seigle, d’orge, ou encore celui où l’on fait entrer de la farine de pois, ont plus de consistance que le pain ordinaire de froment ; et le pain même de froment est plus solide, lorsqu’on y laisse un peu de son, que lorsqu’il n’est fait qu’avec la fleur.

6. Les habitans des Orcades qui se nourrissent de poissons secs, et en général les nations ichthyophages sont très vivaces.

7. Les anciens religieux cloîtrés, ainsi que les hermites et les anachorètes, qui