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sur les moyens d’exclure l’air extérieur et de prévenir les effets de sa force déprédatrice.

III.
Opération ayant pour objet le sang et la chaleur qui opère la sanguification.

HISTOIRE.

1. Les deux opérations suivantes sont comme les deux pendans des précédentes et y répondent symétriquement comme le sujet de l’action et l’agent se correspondent. Car le but des deux précédentes étoit de rendre l’action de l’esprit inné du corps humain et celle de l’air moins déprédatrices. Or, le but de celle-ci est de rendre le sang et les sucs du corps moins aisés à dérober. Cela posé, comme le sang arrose toute l’habitude du corps, fournit les sucs de différentes espèces, nourrit toutes ses parties et est destiné à réparer leurs pertes continuelles, nous croyons devoir mettre au premier rang les moyens d’agir sur ce fluide : nous ne donnerons qu’un petit nombre