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65. Parmi les substances qui peuvent donner aux esprits cette chaleur vigoureuse (et sans acrimonie) que nous demandons, les principales sont : l’aunée, l’ail, le chardon béni (carduus benedictus), le cresson alénois et sur pied, la chamedrée ou germandrée, l’angélique, la zédoaire, la verveine, la valériane, la myrrhe, le costus (ou la poivrette), la fleur de sureau, le cerfeuil musqué ; employée avec choix et avec jugement, tantôt sous forme d’assaisonnement, tantôt sous forme de médicament, elles produiront l’effet souhaité.

66. Ce qui facilite encore l’opération que nous avons en vue, c’est que les opiats de la première classe remplissent encore très bien cet objet même ; car ces substances, bien que composées, ne lais-

    tructive et déprédatrice ; celle des premiers est la chaleur réparatrice et organisatrice. Il ne peut y avoir de nouvelle composition, sans mouvement ; ni de composition régulière, avec un mouvement violent. Tel est, ou du moins tel me paroit être le sens de ce passage.