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lant jouir d’eux-mêmes, se portent à l’intérieur et demeurent concentrés dans leur foyer.

61. Pour peu qu’on se rappelle ce que nous avons dit des substances subordonnées, soit à l’opium, soit au nitre, il est inutile de faire de nouvelles observations sur ces deux derniers genres de moyens ; et à cet égard, tout est dit.

62. Quant aux moyens de calmer et de régler les mouvemens impétueux et irréguliers des esprits, c’est un sujet que nous traiterons ci-après, savoir, dans l’article qui aura pour objet leurs mouvemens en général. Actuellement, de la condensation des esprits, opération qui se rapporte à leur substance, nous passerons au mode de chaleur qu’on doit leur donner.

63. Or, la chaleur des esprits, disions-nous, doit avoir plus de force et de durée, que d’acrimonie ; être plus disposée à détacher et à emporter les parties tenaces, qu’à enlever les parties ténues, et à provoquer leur émission.

64. Ainsi, il faut, ou s’abstenir de