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jets ; savoir : les corps inanimés, les végétaux, les animaux et l’homme même, nous allons le serrer de plus près, et y tendre plus directement par des indications sûres, immédiates, et qu’on pourra regarder comme une espèce de carte indiquant les vrais sentiers qui conduisent à la prolongation de la vie ; car ce qu’on a écrit jusqu’ici sur ce grand sujet, mérite à peine de fixer l’attention : ce ne sont que de pures spéculations, de simples théories, presque sans objet et sans utilité directe. En effet, lorsqu’on nous prescrit de renforcer la chaleur naturelle et l’humide radical ; de choisir des alimens qui puissent fournir un sang louable, c’est-à-dire, un sang qui ne soit ni trop brûlé, ni trop phlegmatique (séreux) ; enfin, de ranimer et de restaurer les esprits, nous pensons que ceux qui se contentent d’indications si vagues, ont d’assez bonnes intentions, mais ne disent rien en cela qui puisse mener au but. Et quand, d’un autre côté, on nous conseille de tirer de l’or (métal incor-