Page:Bérillon - La psychologie de la race allemande, 1917.djvu/3

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L’AVANCEMENT DES SCIENCES
CONFÉRENCE FAITE À PARIS
DIMANCHE 4 FÉVRIER 1917

M. le Dr Edgar BÉRILLON,
Médecin-Inspecteur des Asiles d’Aliénés, Professeur à l’École de Psychologie.


LA PSYCHOLOGIE DE LA RACE ALLEMANDE
D’APRÈS SES CARACTÈRES OBJECTIFS ET SPÉCIFIQUES.


Mesdames, Messieurs,


La psychologie comparée, envisagée comme science indépendante et dégagée de toute préoccupation métaphysique, tire sa source de l’observation et de l’expérimentation. Étudiant les états psychologiques dans leurs manifestations extérieures, elle se préoccupe avant tout de la constatation et de la mesure de leur objectivité.

Avant de recourir aux déductions qui la conduiront à des conclusions synthétiques, elle réunit tous les matériaux susceptibles de lui être fournis par la méthode objective.

À ce titre, elle doit être considérée comme une des branches de l’histoire naturelle et comporte pour les psychologues, de même que pour les naturalistes, la description préalable de l’objet observé.

Sans cette description, il ne serait pas possible de constater les ressemblances et les différences qui existent, non seulement entre les individus de même espèce, mais aussi entre ceux des diverses races.

En étudiant et en caractérisant psychologiquement les races, en mesurant le degré de leur développement mental, en décelant leurs tendances, leurs aptitudes et les mobiles qui les font agir, la psychologie comparée devient, selon la prévision de Broca, une des branches les plus importantes de l’anthropologie générale. C’est ainsi qu’on peut prévoir le jour où cette science nouvelle sera capable, par un ensemble de déductions scientifiques, de nous instruire sur les modes de formation des caractères nationaux et de nous faire comprendre les causes profondes des antagonismes et des conflits entre les peuples.

La légitimité de la comparaison, employée comme procédé d’investiga-