Page:Béranger - Chansons anciennes et posthumes.djvu/502

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


MA GAIETÉ


Air nouveau de Frédéric Bérat.


Ma gaieté s’en est allée.
Sage ou fou, qui la rendra
À ma pauvre âme isolée,
Dieu l’en récompensera.
Tout vient aggraver ma perte
L’infidèle, en s’évadant,
Au chagrin toujours rôdant
A laissé ma porte ouverte.

Au logis ramenez-la,
Vous tous qu’elle consola.

bis.