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absurdes. Il faut convenir toutefois que, dans quelques-unes de ses prophéties, le hasard le servit assez bien pour qu’il ait pu étonner les esprits forts de son temps.

Catherine de Médicis voulut avoir des prédictions de cet astrologue, et le combla de présents et d’honneurs. Nostradamus mourut à Salon, où l’on crut longtemps qu’au fond de son tombeau il ne cessait pas d’écrire de nouvelles prophéties ; ce qui ne manqua pas de produire un très grand nombre de Centuries posthumes dignes de leurs aînées et non moins recherchées d’un public ignorant.

À sa mort, arrivée en 1566, Henri IV était dans sa treizième année.




FIN DES NOTES DU TOME TROISIÈME