Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 2.pdf/337

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pour effacer quatre ans d’ingratitude,
Prêtez secours au pauvre chansonnier.

Oui, qu’un tombeau témoigne de nos larmes.
Assistez-moi, vous pour qui j’ai chanté
Paix et concorde, au bruit sanglant des armes ;
Et sous le joug, espoir et liberté.
Payez mes chants doux à votre mémoire :
Je tends la main au plus humble denier.
De Manuel pour consacrer la gloire,
Prêtez secours au pauvre chansonnier.