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À son gré que chacun professe
Le culte de sa déité ;
Qu’on puisse aller même à la messe :
Ainsi le veut la liberté.

La noblesse est trop abusive :
Ne parlons point de nos aïeux.
Point de titre, même au convive
Qui rit le plus ou boit le mieux.
Et si quelqu’un, d’humeur traîtresse,
Aspirait à la royauté,
Plongeons ce César dans l’ivresse,
Nous sauverons la liberté.

Trinquons à notre république,
Pour voir son destin affermi.
Mais ce peuple si pacifique
Déjà redoute un ennemi.
C’est Lisette qui nous rappelle
Sous les lois de la volupté.
Elle veut régner, elle est belle ;
C’en est fait de la liberté.