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    Vous envier le bonheur ;
    Triste au fond d’un équipage,
    Quand là-bas il va passer,
Eh ! lon lan la, gens de village,
Sous mon vieux chêne il faut danser.

    Loin de maudire à l’église
    Celui qui vit sans curé,
    Priez que Dieu fertilise
    Son grain, sa vigne, son pré.
    Au plaisir s’il rend hommage,
    Qu’il vienne ici l’encenser.
Eh ! lon lan la, gens de village,
Sous mon vieux chêne il faut danser.

    Quand d’une faible charmille
    Votre héritage est fermé,
    Ne portez plus la faucille
    Au champ qu’un autre a semé.
    Mais sûrs que cet héritage
    À vos fils devra passer,
Eh ! lon lan la, gens de village,
Sous mon vieux chêne il faut danser.

    Quand la paix répand son baume
    Sur les maux qu’on endura,
    N’exilez point de son chaume
    L’aveugle qui s’égara.
    Rappelant après l’orage
    Ceux qu’il a pu disperser,
Eh ! lon lan la, gens de village,
Sous mon vieux chêne il faut danser.